Les films de la vie

En attendant bojangles 

Ce film m’a évoqué à quel point on doit se conformer à la société, à quel point elle nous empêche d’être nous pour suivre les pensées communes, à quel point on se bat contre nous même.

Mais à force de trop lutter, on en perd la tête et un jour tout explose. Et ce jour, personne ne nous comprend car personne ne nous reconnaît et pourtant nous on se reconnaît et on sait qu’on est enfin nous même. Mais cela déplaît et alors rien ne sera plus pareil. On sera mis à part.

Alors on comprend mais trop tard qu’on aurait du bien sagement continuer à jouer le jeu de rentrer dans le moule. La bataille contre la vie est perdu d’avance. Il nous reste que le choix impitoyable de décider de ne plus en faire partie. Laissant derrière nous ceux qui nous aime tel qu’on était. Mais pour éviter de continuer à leur faire du mal involontairement, on préfère leur faire de la peine et penser qu’ils s’en sortiront mieux sans nous.

Car au final nos pensés, notre façon de vivre hors de ces réalités pouvaient leur nuire. Mais nous ne pouvions pas nous empêcher pourtant de leur transmettre. Alors nous leur avons créé un chemin semé d’embûches. C’est ce qui rendait leur vie trépidante, amusante, hors du temps mais pas construite, paisible et dans son temps.

Des gens comme cela il y en aura toujours. La raison on ne l’a connaît pas. Le but encore moins car cela est sans cesse destructeur malgré les instants de bonheurs intense.

Mais ne faut il pas vivre des peines et tracas pour avoir des joies immenses.

Dans tous les cas il faut savoir ne retenir que la folie passagère et réussir à transmettre de manière plus douce et régulière ces idées de non conformités pour enfin faire un monde ou chacun serait libre d’être lui en entier sans concessions.