LE DESIR, UNE PHILOSOPHIE DE FREDERIC LENOIR
Mon besoin d’apprentissage pour la lecture de ce livre est de répondre à ma question suivante : Qu’est ce qu’on fait quand on a trop de désirs ? Comment on les trie, les prioritises ?
Mon avis :
Il est mitigé. J’ai eu un peu de mal avec le fait de parler sans cesse des penseurs philosophiques pour nous parler du désir. Je me sentais un peu comme dans une dissertation de philo avec une rubrique sur le oui et une rubrique sur le non sur ce thème.
Je sais que c’est typique de Fredric lenoir de faire référence à tous ces philosophes, mais cela faisait longtemps que je n’avais plus lu ces livres et peut-être je me suis un peu lassé de cette façon d’écrire.
En commençant le premier chapitre, j’ai aussi eu l’impression d’être sur des informations donc j’avais déjà connaissance (au risque de paraître pédante, je m’en excuse) ou alors des notions qui ne faisaient pas écho pour moi. Je n’arrivais pas à me sentir attiré et relié à ce livre.
J’ai alors tenté une nouveauté pour moi : aller directement au chapitre 3 pour essayer de ne pas arrêter le livre et cela a fonctionné.
J’ai ressorti quelques thématiques et points importants qui m’ont permis d’élargir ma vision du désir. Ce qui est non négligeable. Le livre a ainsi fait son effet pour mon besoin d’apprendre et de m’ouvrir l’esprit.
Petit bonus pour le plaisir des yeux : j’adore la couverture avec toutes ces pétales de couleurs
Les chapitres
Une soif insatiable
La régulation du désir
Vivre aux éclats
Mes thématiques
Aristote et Epicure, Stoïcisme et bouddhisme
Vers la sobriété heureuse
Vivre aux éclats
Vivre aux éclats
– Augmenter sa puissance d’être et d’action = une joie active = nous fait grandir (Spinoza)
– Supprimer les addictions avec des nouveaux désirs et pas juste la raison.
– Augmenter notre créativité = augmenter notre vitalité = se sentir pleinement vivant.
– La nature = un élan vital. Elle nous montre ses capacités de résistance, d’adaptation et de créativité.
La nature = se relier à elle comme modèle de sagesse de vie.(jung)
– Cultiver son élan vital par le sport en pleine conscience (mouvement du corps et ressentit de sensations).
– Cultiver et son esprit = jamais d’ennui = toujours quelque chose à penser = apprendre pour nous stimuler et nous rendre vivant.
– Désire lui-même et pas la chose désirée qui est important.
– L’élan vital = une vocation intérieure à écouter pour ne pas passer à côté de sa vie. (Jung)
Chaque fois que nous diminuons notre puissance d’être et d’action, nous ressentons de la tristesse, chaque fois que nous l’augmentons, nous ressentons de la joie.
Chercher d’abord, l’essentiel, osé écouter les désirs les plus profonds et infini de votre cœur, orienter votre vie vers ce qui est beau, juste et bon, en respectant les lois de la vie, alors la vie vous apportera le nécessaire. Tandis que si vous ne vous préoccuper que du nécessaire et placer votre désir dans les choses finies, vous demeurez, toujours insatisfait et passer à côté de l’essentiel, puisque le nécessaire n’est pas l’essentiel.
Une loi universelle de l’être humain : ce besoin de s’accomplir de manière singulière en réalisant sa personnalité, en accomplissant sa vocation profonde.
Le passage ou j’ai le plus surligné est sur : « Les trois dimensions de l’amour-désir« . On y parle de l’amour, l’amitié et ses différentes formes. On y apprend les notions de posséder (Eros), partager (philia) et de donner (Agapé).
Aristote et Epicure, Stoïcisme et bouddhisme
Être heureux = désir naturel et nécessaire.
Souci et frustration = désir non naturel ( gloire, richesse)
Désire = soin raisonné = paix
Désirez de manière détaché, sans avidité, sans convoitise, sans attente.
Vers la sobrieté heureuse.
Différer sa satisfaction la rend encore plus intense.
La réponse à ma question
Je dois choisir les désirs qui sont en lien avec de l’accessible, de la necessité.
Il faut que je n’ai pas peur d’avoir des désirs différés, car ils n’en seront que meilleurs.
Les desirs d’être apportent plus de joie que ceux d’avoir car ils permettent d’une certaine manière d’être tournés vers des sources infinies, plutôt que finies.
Tous les désirs en lien avec la nature, le sport, l’esprit seront bons et qu’il ne faut pas s’en priver par manque de temps.
Le désir ultime reste de trouver notre vocation et le parcours est très long pour y arriver.
Alors bonne chance, bon courage, et à nos vocations intérieures.
Et pour en savoir plus n’hésitez pas à lire mon texte sur le désir, dans la catégorie pensées du blog.